Paper pulp exploration
Riches en cellulose, les fibres végétales sont capables de s’agglomérer à l’échelle moléculaire, de se fixer entres-elles sans l’adjonction d’aucun liant. Si le bois reste le matériau privilégié par l’industrie papetière pour sa rentabilité, de nombreuses plantes sont utilisées depuis des millénaires pour la fabrication de papiers.
J’ai exploré mon environnement à la recherche de matières premières locales et libres d’accès. Expérimentale, cette collection de papiers végétaux est issue d'une cueillette urbaine, éclectique et résolument opportuniste :-)
feuille de bananier
Pour favoriser l’agglomération des fibres, les plantes ont d’abord été cuites dans une solution basique puis battues avant d’être couchées puis pressées. En résulte une collection 100% naturelle et biodégradable.
Merci à Claudine Latron pour m'avoir partagé son expérience du papier au sein de son atelier à Mons-en-Baroeul.