C’est toujours le point d’entrée dans la préparation de commandes.

Des étagères, quelques chariots, un bon de préparation et des bras… C’est tout ce qu’il vous faut pour pouvoir adopter ce process.

Bien que celui-ci puisse paraître simpliste, il peut demeurer le mode d’organisation le plus pertinent dans bien des cas.

Sa facilité de mise en œuvre, le faible investissement nécessaire et la capacité d’adaptation à d’éventuelles fluctuations de volume à traiter en font le mode de préparation le plus flexible.

La préparation en gares

Lorsque le nombre de références augmente fortement et que le chemin de picking devient particulièrement long, il peut devenir intéressant de diviser le stock en différentes zones. Chaque commande doit alors être complétée en circulant dans l’entrepôt selon un parcours prédéfini par le WCS.

C’est le principe du système à gares.

Les opérateurs de picking sont alloués à des gares, c’est-à-dire chacun à une zone de stock, et les commandes vont circuler de gare en gare grâce à des convoyeurs.

Ce genre de systèmes a connu ses heures de gloire dans les années 90’ et 2000’ et connaît aujourd’hui une baisse d’attrait significative.

Cependant, encore maintenant, il reste un investissement pertinent, surtout pour des logisticiens ayant des commandes avec beaucoup de lignes (type B2B par exemple).

La préparation en ramasse + tri

Simplement, l’objectif est de réduire le nombre de déplacements dans la zone de picking en regroupant plusieurs dizaines voire centaines de commandes en une seule ramasse.

Ceci est rudement efficace pour optimiser la main d’œuvre en picking !

En revanche, l’inconvénient est qu’il faut ensuite passer par un process de tri ou « d’éclatement » des articles pour reconstituer les commandes.

Ce tri peut se faire manuellement en ruchers ou grâce à un trieur automatique.

La préparation en goods-to-person

Le principe du goods-to-person est, comme son nom l’indique, d’apporter automatiquement les articles à l’opérateur plutôt que ce soit à lui de se déplacer jusqu’à un emplacement de stockage.

On comprend alors que le principal objectif est de supprimer les temps de trajets, très chronophages, entre deux prises.

Ces solutions sont très efficaces quand elles sont bien dimensionnées et permettent souvent de densifier grandement le stock mais représentent très vite un lourd investissement.

Le retour sur investissement est donc à évaluer très sérieusement car il peut se révéler faussement attractif si l’on oublie des paramètres (le coût de réapprovisionnement de stock par exemple).

Mais d’autres paramètres peuvent entrer en ligne de compte, comme la difficulté de recrutement de main d’œuvre, qui obligent à trouver des solutions de préparation avec peu de personnel.

Les goods-to-person sont également de très belles vitrines pour ceux qui veulent afficher un entrepôt à la pointe de la technologie.